Changement climatique : Selon l’ONU, 1 milliard de personnes affectées d’ici 2050
Un nouveau rapport de l’ONU prévient qu’aucune partie du monde ne sera épargnée par les conséquences du réchauffement climatique. On estime qu’un milliard de personnes pourraient être affectées par la montée du niveau de la mer d’ici 2050.
L’accélération des changements dans les océans et la cryosphère les endroits couverts de neige et de glace sur la Terre est l’une des conséquences les plus dramatiques de la crise climatique. Un nouveau rapport de l’ONU, publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), indique clairement que ces changements se poursuivront et seront irréversibles, même si le climat se stabilise. Le réchauffement des océans, la fonte des calottes glaciaires et des glaciers entraînent une augmentation rapide du niveau de la mer. Un milliard de personnes pourraient être affectées d’ici 2050. La faune sera aussi touchée. Des espèces polaires dépendantes de la glace, telles que le morse et le manchot par exemple, sont menacées en raison de la disparition de leur habitat.
« Nous pouvons gérer les plus grands risques en réduisant fortement nos émissions de gaz à effet de serre et en nous concentrant sur l’adaptation au changement. Lorsque les écosystèmes sont protégés et restaurés, ils peuvent continuer à soutenir les moyens de subsistance et le bien-être humains, tout en contribuant à atténuer les risques liés au climat », assure Julie Vandenberghe, chargée des politiques Climat au WWF-Belgique. Le rapport de l’ONU fait suite au Sommet Action Climat qui s’est tenu lundi à New-York. Les plus grands pollueurs du monde n’ont pas répondu à l’appel du Secrétaire général de l’ONU. António Guterres réclamait des plans ambitieux et concrets pour réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre, explique dans son communiqué WWF-Belgique.
La Belgique aussi menacée par la hausse du niveau de la mer
En tant que pays côtier, la Belgique n’y déroge pas. Le niveau de la mer a augmenté de plus de 10 cm au cours des 50 dernières années (+ de 2 millimètres/an). Avec la montée des eaux, l’écosystème côtier sera coincé entre l’érosion croissante côté mer et l’urbanisation côté terre. Le phénomène est connu sous le nom de « compression côtière » (coastal squeeze).
Des solutions possibles pour inverser la balance
WWF-Belgique estime qu’il est encore possible de sauver des parties de notre cryosphère, mais que les engagements pris par les gouvernements pour lutter contre le changement climatique sont insuffisants. « Les régions polaires, leurs populations et leurs espèces, dépendent des actions que nous allons entreprendre aujourd’hui », souligne l’ONG dans son communiqué. En effet, les quatre millions d’habitants de l’Arctique doivent faire face à la disparition de leurs sources de nourriture, tout en protégeant leurs habitations pour ne pas qu’elles glissent dans l’océan.
Un milliard de personnes qui vivent dans les zones côtières de basse altitude seront en danger d’ici 2050. La montée et le réchauffement de la mer entraîneront des inondations et la migration des stocks de poissons. Cela pourrait entraîner un déplacement des populations à grande échelle. Les écosystèmes côtiers comme les mangroves et les marais salants peuvent faire partie de la solution. Ils peuvent protéger des intempéries et de l’érosion côtière, éliminer le carbone dans l’air et fournir des nurseries pour les poissons.
La fonte des glaciers de montagne dans le monde aura une incidence sur l’accès des populations à l’eau, à la production alimentaire, à la production énergétique et aux activités économiques le long des réseaux hydrographiques et condamnera de nombreuses espèces à disparaître.
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