Développement durable : L’Ordre National de l’environnement en gestation
La première assemblée générale sur le projet de création de l’Ordre national de l’environnement, foret et faune(ONEFC), s’est tenue à Yaoundé, dimanche 31 mars 2019.
Consacrée par notre loi fondamentale du 18 janvier 1996, la protection de l’environnement au Cameroun est une mission citoyenne de tous les instants. En conséquence, l’Etat a mis en œuvre un certain nombre de dispositifs et des départements ministériels pour épiloguer et sacraliser les questions portant environnement. En 1992, intervient la création d’un ministère de l’environnement et des forêts, puis en 2004 un ministère de l’environnement et de la protection de la nature, avec pour nouvelle majeure en 2009, la naissance de l’Obsevatoire national sur les changements climatiques, et enfin en 2011 verra le jour, le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable. Yaoundé a mis en lumière le 22 février 2019, un guide national sur la gestion de l’environnement.
De plus, plusieurs dispositifs légaux existent sur l’environnement, notamment la loi nº 96-12 relative à la gestion de l’environnement de 1996, celle de 1989 sur les déchets toxiques et dangereux, ou encore celle de septembre 2012 sur l’exercice des fonctions d’inspecteur et de contrôleur de l’environnement. Le régime des forets, et de la faune et quant à lui mentionné au sein de la loi du 20 janvier 1994.
L’Ordre national de l’environnement, foret et faune, le challenge
Porté par l’Association des environnementalistes et Forestiers du Cameroun (AEFC) et l’Association camerounaise pour l’évaluation environementale, l’ONEFC détient pour objectif, la mise en perspective d’une meilleure préservation et utilisation efficiente des ressources liées à l’environnement, à travers un encadrement des professions subséquentes. L’urgence des valeurs et l’organisation des compétences relatives aux forêts et faunes demeurent les boussoles de la future organisation. Pour l’exercice, une ouverture à candidature a été faite, pour les personnes désireuses d’accompagner le projet, et à ce propos, 154 candidatures reçues, pour 52 validées. La tenue de l’assemblée préparatoire le 22 décembre 2018 au CRADAT à Yaoundé, a permis de jetter les bases de l’Ordre. 3 comités font partie de l’architecture prédéfinie par l’ONEFC, à savoir le Comité chargé de la législation, le Comité de Communication, et enfin celui des plaidoyers.
Par ailleurs, pour des inquiétudes de transparence, devant l’assistance, un état des lieux financier des activités a été dressé par Sakta Djeukam Annie et Wamba Ndie Julbert, sans oublier la santé des besoins du futur ordre et les objectifs pour l’année en cours dréssée respectivement par Nien Ngapout, Baker Emile et Pr. Bitondo Dieudonné. En outre, un bureau provisoire de 15 personnes a été installé lors des travaux en attendant la consécration juridique de l’Ordre. Mbog Sévérin (Président de l’AEFC, proposé Président de l’Ordre), Nanga Laure (1ère Vice-présidente), Kamsi Marie (2ème vice-présidente), Wamba Gilbert (Trésorier Général), Patamanken Simon (Directeur Exécutif proposé), Bawou a Rim Mélanie (Sécrétaire exécutif), Ntonga Christian( Chargé de la Communication numéro 1), Beti Tatiana ( Chargée de la Communication numéro 2), Saidou Sadiki (Conseiller Technique, Délégué régional de l’environnement Région de l’Adamaoua) entre autres.
Cameroun, l’écrin d’une biodiversité
S’exprimant le 3 avril 2018 dans la capitale camerounaise, au cours d’une session du Conseil national du tourisme, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable, avait révélé que le Cameroun dispose de la cinquième biodiversité la plus riche sur l’ensemble du continent africain.
Hélé Pierre avait précisé que le pays abrite sur son territoire un patrimoine naturel riche de 8260 espèces végétales, 409 espèces de mammifères, 542 espèces de poissons, 850 espèces d’oiseaux et 330 reptiles. Au Cameroun, l’État ne parvient pas à assurer le respect de la biodiversité entre absence de stratégies, faible capacité des décideurs politiques. Ce constat cinglant est extrait du plan d’action national dressé par le ministère de l’Environnement lui-même. Face à cela, des citoyens s’engagent progressivement.
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