Mobilité urbaine: Une start-up lance un réseau de mototaxi à la demande

Mobilité urbaine: Une start-up lance un réseau de mototaxi à la demande

Basée à Douala, cette jeune entreprise dénommée Bee, met à la disposition des usagers des moyens rapides et sécurisés de transports.

Il ne s’agit plus d’un sot métier. On l’a longtemps présenté comme étant le métier de tous ceux qui n’ont pas été allés à l’école, de ceux qui après les études n’ont pas pu avoir un métier « honorable ». Mais les start-up sont en train de révolutionner le secteur. Le domaine de mototaxis est de plus en plus perçu comme une nouvelle niche d’investissement pour les start-up en Afrique. Bee Sarl se positionne déjà au Cameroun.

Voyant le manque d’infrastructure, l’insécurité, l’absence de planification face à la croissance des villes, l’absence de système de transports urbains, la Start-up Bee Sarl a eu l’idée de mettre à la disposition des populations un moyen de locomotion « rapide, sûr et efficace ». Pour ce qui est du choix du nom de cette start-up l’un des promoteurs explique. « Bee signifie en anglais l’abeille. Comme l’abeille produit du miel, Bee produit du bonheur pour ces motos-partenaires ».

En effet, Bee Sart est une entreprise de technologie qui offre un service social pour améliorer le bien-être des populations. « Notre mission est d’améliorer le service de transport en Afrique, et on se propose donc d’assainir ce milieu du transport urbain, changer l’image du moto-taxis en faisant de ces derniers des professionnels du transport et rétablir une confiance forte entre les clients et les motos taxi », affirme Timani Wohayo Patrick Ivan, co-fondateur du projet.

De plus, « nous avons 3 objectifs avec les motos: Réduire leurs charges dans leur activité en augmentant leur revenue et garantir la sécurité du chauffeur et du client à travers notre application mobile où le chauffeur et le client peuvent donner leur avis après la course », nous apprend-t-il.

Moto de luxe au prix classique

Rien ne change, sinon le confort. « Ndokoti – Akwa: 5km, alors nous facturons 500 C.FA pour ce trajet », explique les promoteurs. En effet, les prix sont calculés au kilométrage. Par ailleurs, tenant en compte de la qualité des routes, les promoteurs ont choisi de prendre les motos de type 200 CC. Pour ce faire, ces derniers se ravitaillent en Inde. Les marques privilégiées sont Bajaj ou TVS. « Ces marques consomment moins et sont confortables pour les passagers », affirme Timani.

Source : Le quotidien de l’économie

 

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Manfred Essome
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