Caddel : grandes premières
Les journées politiques de l’événement ont eu pendant Africités, une partie invisible et une partie visible.
La partie invisible a débuté dès le 03 décembre 2012 en salle C01 du palais des congrès de l’hôtel King Fahd Palace, avec la réunion des points focaux techniques de la Conférence africaine de la décentralisation et du développement local (Caddel). Cette réunion, ouverte officiellement par Mme Arame Ndoye Sene, la ministre sénégalaise de l’Aménagement du territoire et des collectivités locales, a permis aux directeurs de la décentralisation de préparer la 2e réunion du bureau de la Caddel du 05 décembre, après la première tenue à Yaoundé en mai 2012.S’adressant aux points focaux, Mme Arame Ndoye leur a demandé de «poursuivre les efforts entrepris pour doter l’Afrique d’une Charte des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale en Afrique, déterminer la feuille de route de la Caddel pour les dix-huit mois à venir et documenter l’appui que l’institution peut apporter à l’avènement d’un Haut conseil des collectivités locales de l’Union africaine».
Préparer le changement de janvier 2014
La réunion du bureau exécutif de la Caddel s’est réuni dans la salle Signara II de l’hôtel Les Almadies le 05 décembre sous la présidence de Mme Carmelita Rita Namashulua, ministre mozambicaine de l’Administration de l’Etat et présidente en exercice de la Caddel. Malgré l’absence de l’Algérie et de Djibouti respectivement vice-présidents en charge de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Est, le bureau composé par ailleurs de l’Angola, du Sénégal et du Cameroun a fait le point des contributions financières des Etats membres au fonctionnement de l’organisation, analysé le compte rendu de l’organisation de la première journée de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local sur le continent le 10 août 2012 et écouté l’Union africaine dont la délégation était conduite par Dr Mamadou Dia, Chef de la Division Gouvernance, droits de l’homme et élections à la Commission de l’Ua. L’Union a, en effet, entamé un chantier de réformes devant culminer en janvier avec la fin de l’existence des conférences ministérielles sectorielles. Celles-ci, a-t-on appris le 07 décembre lors de la réunion d’information des ministres de la Caddel qui a été précédé la veille d’une réunion de haut niveau regroupant directeurs de la décentralisation et des collectivités locales, experts et personnes ressources de la Caddel laisseront la place aux Comités techniques spécialisés (Cts).
Dans le cas de l’espèce, la Caddel fusionnera avec les conférences ministérielles en charge de l’eau et du développement urbain pour constituer le Comité technique spécialisé (Cts) sur les questions de décentralisation, gouvernance locale et développement. Entre 2002 et 2012, il y a eu sept décisions de l’Union africaine sur les Cts. Parmi ces décisions, il y en a une de janvier 2007 qui fait de la Caddel un Cts, et une autre de janvier 2012 qui inclut la Caddel dans le chantier de réformes en cours sur les Cts. Par ailleurs, deux décisions des Chefs d’Etat mettent un terme à l’existence des conférences ministérielles sectorielles pour laisser place aux Cts et font de la Commission de l’Union africaine leur tutelle. L’Assemblée générale des Chefs d’Etats a demandé à la Commission de déterminer la structure et les besoins matériels devant faciliter l’opérationnalisation de ces Cts. Car une période de transition s’ouvre en janvier 2013 et devra être achevée en janvier 2014, date à laquelle les 14 Cts créés par les Chefs d’Etat auront définitivement remplacé les conférences ministérielles. De même, l’externalisation des Secrétariats exécutifs actuellement toléré par l’Ua devra s’achever en janvier 2014.
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